Visite de Marjolaine

Moment de la visite : Samedi 19 octobre (vers 18 h)

Appréciation de la visite

Mon amour de la littérature remonte à mon enfance. Ma grand-tante et ma grand-mère maternelle sont à l'origine de ma rencontre avec les livres. Elles me lisaient des histoires à mes frères et moi. Lorsque je suis devenue un peu plus vieille, grand-maman Gratia m'amenait avec elle au Salon du livre de Montréal. Cette tradition s’est poursuivie jusqu'au Cégep. À 88 ans, elle y va encore et fait des trouvailles pour ses arrières-petits-enfants.

Ma visite du Salon du livre de l'Estrie m'a replongée dans ces savoureux souvenirs littéraires. J'aurais voulu tout voir en même temps, mais mes yeux ne suffisaient pas à ma demande. Une chance que je m'étais fixé un budget! La littérature jeunesse est en pleine effervescence au Québec. Nos auteurs sont remplis d'imagination et réussissent à faire de la lecture un instant important dans la vie des enfants et des adolescents. D'ailleurs, plusieurs jeunes avec leurs parents s'arrêtaient aux kiosques des différentes maisons d'édition afin de voir le petit dernier de leur auteur préféré! La présence de ces magiciens de mots donnait un air de fête au Salon. Le temps n'existait plus en attendant en ligne afin d'avoir l'autographe de celui qui avait écrit leur livre préféré. Avoir eu plus de temps, je m'y serais aussi prêtée au jeu. 

La future enseignante en moi a découvert de nouvelles maisons d'édition plus axées sur des livres et du matériel pédagogique. J'ai aussi trouvé mon coup de coeur, Maria Chapdelaine, adapté par Jennifer Tremblay aux Éditions La Bagnole. Tout un coup de jeunesse pour ce livre centenaire de Louis Hémon! J'ai dû aussi un peu à contrecœur garder un montant pour un style littéraire sortant de ma zone de confort. Amos Daragon semblait me regarder du coin de l'oeil. J'ai fléchi pour les besoins de la cause.   

Le seul petit point négatif de ma visite au Salon du livre est le nombre de personnes. Il était parfois difficile de se rassasier complètement à un kiosque, car plusieurs gens étaient réunis au même endroit. Comme dirait une certaine annonce publicitaire, une journée ce n'est pas assez!

L'année prochaine, je me suis promis d'y retourner avec mes deux garçons! Vais-je commencer une tradition?