Critique de l'oeuvre

Cet album est une oeuvre assez surprenante. D'abord, le titre ne nous porte pas à croire qu'il s'agira d'un conte exploitant une morale environnementaliste. À ce sujet, je crois que le titre aurait pu être davantage songé. Le récit est celui de la Terre où la nuit est devenue éternelle et où le travail de l'allumeur de rêves, le géant, est d'apporter un peu de lumière sur le monde. Un jour, il rencontre un enfant qui a, étonnamment, une fleur de soleil en sa possession et l'aidera à trouver de l'eau pour celle-ci, cette ressource étant devenue rare.

Cette histoire est racontée de façon poétique et parabolique, ce qui peut être intéressant à travailler avec les élèves. De plus, le format de l'album permet une lecture facile en classe et présente bien les illustrations quelque peu sombres et ternes, mais en contexte avec l'histoire. L'allumeur de rêves est un récit simple qui se prend bien comme déclencheur pour aborder le sujet de l'environnement.

Perception de l'oeuvre

Je suis un peu confuse quant à l'idée que je me fais de cet album. Je ne sais pas si j'ai été charmée par l'histoire elle-même ou simplement par le fait qu'on traite finalement de l'environnement. Néanmoins, j'ai trouvé, tout au long de ma lecture, que les images illustraient parfaitement l'atmosphère décrite. Au départ, il n'y avait que des teintes ternes (noir, brun, gris) jusqu'au moment où l'espoir apparut pour les gens de la ville.

Groupe d'élèves cible

Cette oeuvre pourrait s'adresser à tous les niveaux selon la manière dont on l'utilise. Elle est peut-être moins appropriée pour les élèves de sixième année, car elle contient peu de texte et l'histoire est racontée de façon à plaire aux plus jeunes. Ce conte gagnerait certainement à être utilisé afin de démarrer une discussion à propos de l'environnement avec les élèves.

Lu et commenté par : Sabrina Bourret

Piatek, D. (2008). L'allumeur de rêves. (Ill. par G. Blondelle). Darnétal : Éditions Petit à Petit.